lundi 21 juin 2010

Guerre ethnique à Belleville

Posté par Loic Baudoinle 21 juin 2010

Sous le titre Crash du vivre-ensemble à Belleville, un témoin relate sur son blog ce qu’il y a vu dimanche 20 juin 2010
Je me demande pourquoi je me fatigue à créer des fictions délirantes vu que la réalité a trois longueurs d’avance.
Cet après-midi, j’ai assisté à la manifestation contre l’insécurité organisée par la communauté asiatique de Belleville.
Qu’une communauté se voit contrainte d’organiser un tel rassemblement, vous avouerez qu’en soit c’est assez notable.
Mais en plus, entendre les manifestants, pour peu qu’on prenne la peine de discuter avec eux, désigner sans problèmes l’origine ethnique de leurs agresseurs, c’est vraiment la preuve - si l’en fallait une – que nous assistons à l’éclatement de l’idéologie multiculturelle, le vivre-ensemble. Je n’en dis pas plus, je laisserai les Chinois s’exprimer.
D’abord tranquille, la manif a dégénéré et carrément tourné à la ratonnade anti-racailles à plusieurs reprises. Sans les gendarmes mobiles, nous aurions eu de graves affrontements ethniques à Paris. Vous pouvez me croire, j’y étais. Voici donc ce qu’on ne vous dira pas dans la presse nationale.

Scène surréaliste, des milliers d’asiatiques marchent contre l’insécurité entre Belleville et Colonel Fabien. Esprit familial et bon enfant, mais très remonté quand même.

On se prend à rêver que les Français fassent de même.

Vaste programme n’est-ce pas ?

Un peu plus loin, les bobos vaquent à leur occupations de bobos. Pas de solidarité avec les camarades immigrés Chinois ?
Très peu de blancs dans la manif. Aucun noir, aucun arabe.

Premier incident. Le type à droite vient de se faire éclater la tronche par cinq jeunes Chinois. Il est de type oriental.
Ses agresseurs ont pris rapidemment la fuite. A droite, une bande de racailles ne perd pas une miette de la scène. On sent que ça va être une journée difficile pour le vivre-ensemble.

Les flics arrivent et entourent la victime. J’essaie d’en savoir plus. Une journaliste au look bobo qui a vu la scène est en colère. Elle lance au type « N’en rajoutez pas dans la provocation, vous les avez provoqués, aussi. »
Un veil arabe s’approche de moi :
« Pourquoi ils ont fait ça ? A cinq contre un, si c’est pas malheureux »
« Qui a fait ça, Monsieur ? »
« Les Chinois. C’est eux. »

Deuxième incident qui va faire dégénérer la manif. Un grand mouvement de foule, une course-poursuite. Des manifestants s’engouffrent dans une rue adjacente, à la poursuite de quelques racailles. Les flics arrivent en vitesse.

En bas de la rue, un commissariat. Les esprits sont chauffés à blanc. Les Chinois traitent les policiers de racistes.
Plus tard, on m’apprendra qu’un voyou avait volé quelque chose à un Chinois et que les flics « avaient protégé le voleur ».
Rumeur, déformation… Difficile de savoir.

Au bout de la rue, il y a une cité, une « cité de jeunes ». Les gendarmes bloquent l’accès. Les Chinois veulent passer.

Voici ce qui se passe au même instant, dans mon dos. Des black-beur inquiets. J’entends dire :
» Ils ont couru après des gamins. C’était des petits… »
Deux racailles arrivent peu après. Profil bas. Je leur demande, s’ils savent ce qui vient de se passer.
« Non, on vient d’arriver, M’sieur. »
Ils ont la trouille.

Les Chinois s’en prennent alors au commissariat. Les flics ferment en vitesse les rideaux métalliques.
Plus tard, des manifestants me diront leur ras-le-bol de voir ceux qui les agressent systématiquement libérés. Ils se sentent abandonné par la police et la justice.
Pas une raison pour attaquer un commissariat.

Les flics sont assiégés. Ils décident de contre-attaquer. Balancent des lacrymos et des coups de matraques à la volée, sans distinction.

Honnêtement, on ne peut pas leur en vouloir. Il faut un sang-froid extraordinaire pour faire la part des choses quand on est assiégé.

Les gendarmes mobiles arrivent et libèrent le commissariat. L’un d’entre eux dégueule, à cause des lacrymos.
Tout autour, l’ambiance est électrique. Les racailles commencent à arriver. Ils ont le regard haineux et l’envie de casser du jaune. Un black aboie une insulte à un gendarme. Celui-ci ne fait rien mais ne le quitte pas des yeux.

Et maintenant nous voilà rue de Belleville. Les manifestants chinois restants sont là pour la bagarre. Il a suffit que quelques uns d’entre eux se fassent arrêter par les forces de l’ordre pour que les autres exigent leur libération. Nous sommes désormais dans le cadre plus banal, d’un affrontement flics/casseurs. Les flics focalisent l’attention et l’hostilité de tous.
Les gendarmes mobiles font un travail admirable, très pro, avec beaucoup de retenue.

Je discute avec de jeunes étudiants asiatiques :
« On en a marre de l’insécurité. Ça fait des années que ça dure. C’est toujours les mêmes. Nous on bosse, on est tranquille, on respecte la loi. Eux, les arabes (et blacks), ils ne bossent pas, ils ne font rien. On ne veut plus se laisser faire »
Ils s’expriment sans le moindre complexe, à haute voix. Des arabes écoutent et ne disent rien.

Quelques gauchistes font les malins, mais le cœur n’y est pas vraiment. Des bobos en vélib interrogent les passants.
Ils n’en reviennent pas de voir une manifestation contre l’insécurité. J’en entends plusieurs qui me disent « J’habite dans le quartier et je ne me suis jamais senti en insécurité. » « Demandez aux Chinois » je leur réponds.
Certains abrutis critiquent la police. Ils ne comprennent pas. Ils ne comprennent rien. Ils ne comprennent pas que si la gendarmerie mobile n’avait pas été là, ils auraient eu une chasse aux bougnoules et aux nègres dans les rues de leur cher paradis multiculturel.
Ce que je leur fais savoir, avec des mots choisis, pour ne pas éveiller le soupçon d’être un agitateur d’extrême-droite. Leur bêtise m’accable.

Plusieurs voitures renversées, feux de poubelle, mobilier urbain cassé. Comme si on avait besoin de ça, voici les racailles chinoises maintenant. J’ai vu des habitants du quartier, du haut de leur balcon, gueuler contre les casseurs et se prendre une volée de bouteilles.
En haut de la rue, une femme blanche ou vaguement orientale, hurle : « C’est de la folie ! C’est de la démence ! A quoi ça sert de courir après des noirs, comme ça ! » Apparemment je viens de rater un grand moment de joie multiculturelle.
Un vieux bobo un peu réac la tempère. « Il faut comprendre qu’ils en ont ras-le-bol, Madame »
Elle désigne un Chinois à blouson noir, et l’accuse de l’avoir frappée.

A un moment donné, trois ou quatre jeunes noirs filent devant moi comme des fusées. Ils sont poursuivi par des dizaines, puis des centaines de manifestants. Pas le temps de prendre des photos. Les flics réagissent immédiatement par des tirs de lacrymos. Tout le monde se disperse.
Plus tard, on voit ici et là des racailles en petits groupe, armés de bâton, comme sur cette photo.

Il s’agit d’une partie à trois. Les flics contre les casseurs chinois. Les racailles contre les flics, dans une moindre mesure. Et les Chinois contre les racailles. Je me doute bien que les médias occulteront ce dernier point.
Les jeunes noirs que vous voyez sur cette photo vont se faire attaquer dans quelques minutes par les Chinois. Ambiance pré-guerre ethnique. Les flics derrière vont immédiatement lancer leur lacrymos, et tuer dans l’œuf la bataille rangée.
Il est temps de rentrer. J’ai vu quatre ratonnade anti-racailles, sans compter celle dont j’ai entendu parler. Et tout ce que je n’ai pas vu.
Belleville, symbole multiculturel parisien dont les bobos raffolent, a montré aujourd’hui ce qui attend la France.
Tant que la Police réussit à focaliser toute la haine sur elle, alors tout va bien.
Le jour où elle sera débordée, nous aurons une guerre civile ethnique.

Pour voir en même temps les photos:
http://www.nationspresse.info/?p=104791#comments

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